Terrain

La Belle Terre


Tout d'abord, pourquoi la Belle Terre se nomme-t-elle... La Belle Terre ???
C'est simple. Notre petite parcelle de 5 hectares fait partie d'une parcelle plus grande, de 20 hectares. 
Cette grande parcelle, travaillée depuis des générations par une famille d'agriculteurs de La Brillanne et qui a même vu pousser des tulipes, porte le nom de La Grande Terre. 
Nous aurions donc pu baptiser notre terrain ... La Petite Terre!
Mais nous avons préféré faire référence au film de Coline Serreau, La Belle Verte. Ce film, qui nous a beaucoup touché, présente un modèle de société utopique où l'agriculture fait partie du quotidien de chaque personne. (On ne vous en dira pas plus. Si vous ne connaissez pas ce film, sachez qu'il est visible gratuitement et en entier sur Youtube!)

Pour conclure, La Grande Terre + La Belle Verte = La Belle Terre!
Terrain, vue vers la Brillanne


Terrain, vue vers Forcalquier/ Montagne de Lure / Lurs



Situation de notre terrain à la Brillanne



Notre terre présente une structure grumeleuse, propice à l'aération du sol et au développement de la vie (bactéries, champignons, insectes,...)




La terre après le labour et les premières gelées. (8 Janvier 2015)



Le gel aide à faire éclater les grosses mottes et à obtenir une terre fine, plus facilement travaillable au printemps.
Théoriquement, nous ne sommes pas pour le labour des terres. En effet, après un labour, les couches superficielles de la terre se retrouvent en profondeur et vice versa. Cela a pour effet de perturber fortement la vie du sol. Par exemple, les insectes, champignons et bactéries qui sont adaptés à un milieu profond ne survivent pas ou très peu lorsqu'ils se retrouvent en surface.

Nous avons cependant choisi de faire labourer nos terres cette année... Et ce, pour plusieurs raisons:
       Nous avons obtenu les terres au mois de novembre. Il était trop tard pour semer un engrais vert qui aurait couvert le sol pour l'hiver et dont les racines auraient travaillé le sol en profondeur.
       Les terres, travaillées jusqu'ici en agriculture conventionnelle, ne recelaient pas d'une vie débordante. Nous avons donc perturbé peu de monde.
       Pour pouvoir commencer à travailler dès le mois de février (si les conditions climatiques le permettent) dans une terre fine et aérée, le labour était indiqué.









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